Édith Piaf
Description physique
C'était une femme
très petite, elle avait 1,47. Elle avait la peau blanche et les cheveux bruns
courts et ondulés. Elle avait une belle voix. Elle était très énergique et
heureuse mais elle avait de nombreuses maladies.
Édith Gassion (dite Édith Piaf), née le 19
décembre 1915 à Paris et morte le 10 octobre 1963 à Grasse, est une chanteuse,
parolière, compositrice et actrice française.
Surnommée à ses débuts La Môme Piaf, elle est
à l'origine de plusieurs succès devenus des classiques du répertoire, comme La
Vie en rose, Non, je ne regrette rien, Hymne à l'amour, Mon légionnaire, La
Foule, Milord, Mon Dieu ou encore L'Accordéoniste.
Chanteuse à l'interprétation et à la voix
saisissantes, elle a inspiré de nombreux compositeurs et a été le mentor de
jeunes artistes tels qu'Yves Montand, Charles Aznavour, Les Compagnons de la
chanson, Georges Moustaki, Charles Dumont. Elle acquiert une renommée
internationale, mais sa fin de carrière est rendue difficile par de graves
problèmes de santé ; elle meurt à l’âge de 47 ans.
Enfance
Sa mère, trop pauvre pour l'élever, la confie
très petite à sa grand-mère maternelle, Emma Said Ben Mohammed qui habite rue
Rébeval dans le XIXe arrondissement. Sa grand-mère ne se serait pas occupée
d'elle, laissant la petite fille dans la saleté, ignorant l'eau et l'hygiène.
Ses biberons, selon la légende, se seraient faits au vin rouge. Elle reste 18
mois dans cette pauvre demeure avant que son père en permission de retour du
front, ou peut-être sa tante Zéphora, la confie à sa grand-mère paternelle,
patronne d'une maison close à Bernay en Normandie. Édith est choyée par les
prostituées de la maison, mangeant pour la première fois à sa faim, portant de
jolies robes et buvant du lait de Normandie. Très jeune (un âge de 3 à 8 ans
est évoqué selon ses biographies), elle est atteinte d'une kératite des deux
yeux due vraisemblablement au manque de soins et d'hygiène.
Chanteuse de cabaret
À l'automne 1935, Édith Piaf est découverte au
coin de l'avenue Mac-Mahon et de la rue Troyon par Louis Leplée, gérant du
cabaret Le Gerny's, sur les Champs-Élysées. À cette époque, Piaf fredonne
principalement des chansons du répertoire de Fréhel. C'est Leplée qui devient
son mentor et son père adoptif et qui, en l'engageant dans son cabaret, lui
choisit comme nom d'artiste « la môme Piaf » (un « piaf », familièrement, est
un moineau, et « la môme Moineau » existait déjà) en raison de sa petite taille
de 1,47 m héritée de son père et de sa silhouette gracile38. Leplée lui fait
rencontrer Jacques Bourgeat, philosophe et littéraire qui devient son
professeur, son confident voire son confesseur. Elle rencontre également le
tout jeune directeur artistique de Radio Cité, Jacques Canetti.
Quelques disques et un peu de scène ne peuvent
néanmoins nourrir une artiste débutante. À la fin de l'été, elle reprend
contact avec Raymond Asso, auquel elle avait refusé Mon légionnaire (créé par
celle à qui elle devait tant, Marie Dubas en 1935, titre que Piaf reprend début
1937, avec le Fanion de la légion). Après Leplée, Asso devient son nouveau
mentor. Il la prend en main et la fait travailler pour en faire une chanteuse
professionnelle de music-hall, à l'instar de ses rivales Renée Lebas et Léo
Marjane. À l'automne 1936, elle décroche l'Alhambra. Au printemps 1937, elle
est à nouveau à Bobino. Elle continue à enregistrer d'autres disques… Mais,
Édith veut plus : l'ABC, le plus prestigieux music-hall parisien.
L'après-guerre
En 1945, elle écrit l’un de ses premiers
titres, La Vie en rose (enregistré en 1946), sa chanson la plus célèbre,
désormais devenue un classique. Elle joue également à la Comédie-Française.
Yves Montand devient à son tour une vedette du
music-hall. Il débute au cinéma aux côtés de Piaf dans Étoile sans lumière,
puis obtient son grand premier rôle dans Les Portes de la nuit, de Marcel
Carné. Ils partent en tournée jusqu'en 1946, l'année où ils se séparent.
C'est en 1946 que la chanteuse rencontre Les
Compagnons de la chanson, avec lesquels elle interprété le célèbre morceau Les
Trois Cloches de Jean Villard (dit Gilles). Elle part ensuite avec ses protégés
donner des concerts en Europe du Nord pendant l’année 1947.
Carrière internationale
En 1953, devenue dépendante de la morphine
administrée par les médecins après un accident de voiture en juillet 1951,
Édith Piaf entame une première cure de désintoxication.
En 1955, après plusieurs cures de
désintoxication, elle se sort de son addiction à la morphine mais soigne sa
polyarthrite rhumatoïde à hautes doses de cortisone et se réfugie dans
l'alcool, qui lui avait permis de noyer son chagrin après la mort de Marcel
Cerdan.
Elle devient à cette époque une immense
vedette de music-hall en Occident, notamment aux États-Unis, où elle remporte
un triomphe en 1956 au Carnegie Hall de New York, dont elle devient une
habituée. Cette même année, elle divorce.
De février 1958 à février 1959, elle connaît
une histoire d'amour avec Georges Moustaki, qu'elle lance dans la chanson et
avec qui elle a un grave accident de voiture le 6 septembre 1958 sur la
nationale 10 à Coignières, ce qui fait empirer son mauvais état de santé et sa
dépendance à la morphine. Elle enregistre la chanson Milord (sur une musique de
Marguerite Monnot), dont il est l'auteur, l'un de ses plus grands succès, et
lui inspire Sarah, qui est créée par Serge Reggiani.
Mort
Le 13 décembre 1959, la chanteuse s'effondre
sur scène durant une représentation à Dreux. Elle subit de nombreuses
opérations chirurgicales (ulcères, hémorragies digestives) et revient à Paris
en piteux état et sans Moustaki, qui l'a quittée. Elle est cependant
récompensée pour la chanson Milord au cours d'une émission de télévision du nom
de TV Award.
Édith Piaf meurt le 10 octobre 1963 à 13 h 10
à Plascassier, un quartier excentré de Grasse, à 47 ans, d'une rupture
d'anévrisme due à une insuffisance hépatique.